Livre de LA GENESE ... Etudes et commentaires de la Bible


Noé


« Celui-ci nous consolera de notre labeur,

de la douleur de nos mains, à cause d'une terre

que JHVH a maudite. »

(Genèse 5.29)

Arche de Noé

Le nom de Noé, Noah en hébreu, a une racine commune avec le verbe traduit dans le verset ci-dessus par "consoler".

A la naissance de Noé, Lémek, son père exprime ainsi le souhait que son fils soit une consolation ou un repos.

Mais une consolation pour qui ?

Pour son père ?

Pour l'humanité ?

Ou pour Dieu ?

Le niveau de consolation souhaité par le père de Noé, lorsqu'il évoque le nom de son fils, est plutôt basique.

L'espérance de Lémek semble reposer sur le fait que son fils soit un travailleur solide capable de l'accompagner dans la tâche ingrate qui incombe aux hommes : cultiver une terre qui ne produit pas toujours ce que l'on espère.

Par extension, l'humanité pourrait aussi avoir la même espérance.

Ceci consisterait en l'attente de nouveaux venus sur cette terre qui soient de robustes gaillards capables de surmonter les difficultés de la vie et de soulager ainsi la communauté.

Ils contribueraient largement à la production du pain quotidien.

Mais il est écrit : « L’Homme ne vivra pas seulement de pain. »

(Deutéronome 8.3 ~ Matthieu 4.4 ~ Luc 4.4)

Cette parole, les contemporains de Noé ne pouvaient la connaître puisqu'elle est postérieure à leur existence.

Mais combien même l'auraient-ils connue ... l'auraient-ils écoutée ?

Car la suite de la recommandation les aurait invités à se remettre en question :

« L'homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole sortant de la bouche de Dieu. »

Or, le premier homme, Adam, n'a pas su écouter ce qui était sorti de la bouche divine :

« Mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras pas !

Car du jour où tu en mangeras, c'est la mort : tu mourras ! » (Genèse 2.17)

Ainsi la vie humaine est-elle intimement liée à l'écoute de la parole divine.

Et l'espérance de l'humanité, s'agissant de sa survie, devrait se fonder sur l'écoute des enseignements venant de Dieu.

C'est en ce sens que Noé aurait pu être une consolation pour ses contemporains car il est écrit à son sujet :

« Noah était un homme vertueux et sans défaut parmi les générations de son temps.

Noah marcha avec Elohim. » (Genèse 6.9)

Mais se souciaient-ils seulement de cet individu surprenant qui, au lieu de profiter de cette vie, allait se mettre à construire une arche en avertissant ses concitoyens qu'un déluge se produirait bientôt ?

Non, Noé ne fut une consolation ni pour son père, Lémek, ni pour ses contemporains, mais pour son Père spirituel.

Face a une humanité décadente, Dieu allait trouver une consolation, une seule, au travers d'un seul homme.

C'est ainsi que « Noah trouva grâce aux yeux de JHVH. » (Genèse 6.8)

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Traduction interlinéaire
de la Genèse

Chapitre 5 ~ Versets 5.28 à 5.32

28. Lémek vécut cent quatre-vingt-deux ans et engendra un fils.

29. Et il l'appela du nom de Noah afin de pouvoir dire : « Celui-ci nous consolera de notre labeur, de la douleur de nos mains, à cause d'une terre que JHVH a maudite. »

30. Après avoir engendré Noah, Lémek vécut cinq cent quatre-vingt-quinze ans. Il engendra des fils et des filles.

31. Ainsi s'écoulèrent tous les jours de Lémek qui vécut sept cent soixante-dix sept ans et mourut.

32. Puis ce fut la filiation de Noah. A cinq cents ans Noah engendra Shem, Cham et Japhet.

Chapitre 6 ~ Versets 6.1 à 6.3

1. Lorsque les hommes commencèrent à se multiplier sur les faces de la terre, des filles leur naquirent.

2. Et les fils d'Elohim virent que les filles d’homme étaient belles. Aussi ils prirent pour femmes toutes celles de leur choix.

3. Alors il dit, JHVH : « Mon Souffle n'inspirera pas l’humain pour toujours, lequel d'ailleurs n’est que chair. Aussi, ses jours seront de cent vingt ans. »