Cette alternance n'est-elle pas, à l'image de la vie, une illustration du combat entre les forces de lumière et celles de l'ombre ?
Ce combat a connu un tournant historique :
« Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort une lumière resplendit. » (Esaïe 9.1)
Cette prophétie du Premier Testament s'est accomplie avec la venue du Messie : Jésus de Nazareth.
L'Evangile selon Matthieu (4.16) nous le confirme en se référant à cette parole d'Esaïe.
Pourtant, le combat continue...
Quelle est l'issue de cette opposition entre la ténèbre et la lumière ?
La réponse la plus claire à cette interrogation issue des premiers versets du Premier Testament se trouve à la fin du Nouveau Testament.
« Il n'y aura plus de nuit et personne n'aura besoin de la lumière du chandelier ni de celle du soleil parce que le Seigneur Dieu rayonnera sur eux... » (Apocalypse 22.5)
L'histoire de l'univers commence par une séparation de ce qui est inconciliable : ténèbre et lumière.
Elle s'achève par l'élimination de toute forme de ténèbre au profit de la seule lumière.
Elle s'achève... ?
Non, c'est une histoire sans fin !
« ... parce que le Seigneur Dieu rayonnera sur eux et ils règneront aux siècles des siècles. » (Apocalypse 22.5)
Une histoire sans fin qui était conçue comme telle dès le commencement.
En effet, les six premiers jours de la Genèse s'achèvent par ce commentaire :
« Il y eut un soir, il y eut un matin. »
Mais ce commentaire est absent du septième jour !