Le Déluge est consécutif à la dégradation des mœurs de l'humanité :
« Et il vit, JHVH, que la malignité de l’humanité croissait sur terre.
Chaque jour, son cœur fomentait le mal par toutes sortes de dispositifs.
Et il regretta, JHVH, d’avoir fait l’humanité sur la terre et son cœur fut peiné. »
(Genèse 6.5-6)
Ce qui s'est passé avant le Déluge va se reproduire après.
Dieu sait que l'humanité « conçoit le mal dans son cœur dès la jeunesse » (Genèse 8.21).
Malgré cela, il décide de ne plus maudire la terre.
Dieu se résigne à constater qu'il devra supporter cette humanité qui porte en elle, dès son plus jeune âge, des pensées malsaines.
Pourtant, son engagement de ne plus maudire la terre constitue une promesse ... qu'il a tenue depuis des millénaires, et qu'il tiendra tant que la terre subsistera.
Mais que peut-il attendre d'une humanité déchue ?
Si l'humanité est collectivement corrompue, n'existe-t-il pas quelques individus sur lesquels il puisse s'appuyer pour faire valoir son message de Justice, de Paix et d'Amour ?
Avant le Déluge, sur les dix générations qui se sont succédées depuis Adam jusqu'à Noé, deux personnalités se détachent du reste :
- Hénok, qui « marcha avec Elohim puis il ne fut plus car Elohim l'a pris. » (Genèse 5.24)
- et Noé qui « marcha avec Elohim. » (Genèse 6.9)
Le point commun de ces deux hommes : ils "marchent" avec Elohim par la foi !
Après le Déluge, la Bible nous fait découvrir beaucoup d'hommes et de femmes qui vont aussi manifester leur foi au sein d'une multitude qui demeure corrompue et loin des voies du Seigneur.
C'est pour ces hommes et ces femmes exemplaires, même s'ils sont loin d'être parfaits, que la promesse de Dieu fut prononcée.
C'est sur eux que le Seigneur entend s'appuyer et c'est pour eux que la promesse collective de ne plus maudire la terre va se décliner par des promesses individuelles.
Analysons l'une d'entre elles au travers du Livre d'Esaïe, chapitre 58, verset 8 :
« Alors ta lumière poindra comme l'aurore,
Et ta guérison germera promptement ;
Ta justice marchera devant toi,
Et la gloire de l'Éternel t'accompagnera. »
Cette promesse individuelle, qui peut s'adresser à tous comporte des conditions préalables :
« Détache les chaînes de la méchanceté, Dénoue les liens de la servitude, Renvoie libres les opprimés, Et que l'on rompe toute espèce de joug ;
Partage ton pain avec celui qui a faim, Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile ; Si tu vois un homme nu, couvre-le, Et ne te détourne pas de ton semblable. »
(Esaïe 58.6-7)
Ces conditions trouvent leur équivalent dans l'Evangile selon Matthieu lorsque Jésus dit :
« Venez, vous qui êtes bénis de mon Père. Héritez du Royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.
En effet, j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger. J’ai eu soif et vous m’avez donné à boire. J’étais étranger et vous m’avez recueilli.
J’étais nu et vous m’avez vêtu. J’étais malade et vous m’avez rendu visite. J’étais en prison et vous êtes venus vers moi. »
(Matthieu 25.34-36)
L'énumération est différente, mais c'est le même Esprit qui l'anime.
Pour celui dont la vie est ainsi conduite par cet Esprit de Justice, de Paix et d'Amour, la promesse de Dieu se manifeste par Sa présence à nos côtés.
« Alors tu appelleras, et l'Éternel répondra ;
Tu crieras, et il dira : Me voici ! »
(Esaïe 58.9)
Jésus nous dit la même chose, nous adresse la même promesse d'une amitié personnelle, lorsqu'il proclame :
« Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous prescris. » (Jean 15.14)