« Dieu n'est point un homme pour mentir, ni le fils d'un homme pour regretter.
Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas ?
Ce qu'il a déclaré, ne l'exécutera-t il pas ? »
(Nombres 23.19)
Cette affirmation ne vient pas d'un homme de Dieu mais d'un personnage biblique pour le moins équivoque : Balaam.
Celui-ci avait été requis par Balak, un adversaire des Israélites pour les maudire ... mais Balaam fut neutralisé par Dieu et contraint de bénir Israël.
Ce faisant, Balaam reconnaît la permanence de la parole et des promesses de Dieu.
Ce que Dieu a décidé ... il le fait, conformément à sa parole, à ce qu'il avait promis.
Et il ne regrettera pas d'avoir choisi tel individu ou tel peuple pour mettre son plan en œuvre.
Non seulement il respecte ses engagements mais il les accomplit au temps fixé :
« ... Sarah donna naissance à un fils pour Abraham, dans sa vieillesse, au temps fixé dont Elohim lui avait parlé. » (Genèse 21.2)
Elohim avait promis ...
« Mais j'établirai mon alliance avec Isaac, auquel Sarah donnera naissance pour toi au temps fixé, l'année prochaine. » (Genèse 17.21)
... et JHVH accomplit !
La parole de Dieu est infaillible.
Elohim a promis mais c'est dans le nom de JHVH que la promesse va se réaliser (Genèse 21.1).
Selon les circonstances, selon les individus, Dieu se manifeste tantôt dans le nom de JHVH, souvent par Elohim, parfois sous d'autres désignations, ou encore par l'envoi de messagers que l'on indentifie comme des anges.
Mais s'il peut y avoir différentes "manifestations", la Parole n'en demeure pas moins unique.
Le prologue de l'Evangile selon Jean résume comme suit cette question de l'unité de la Parole de Dieu :
« Au commencement était la Parole, et la Parole était auprès de Dieu, et Dieu était la Parole. » (Evangile selon Jean 1.1)
S'il fut bien un homme qui cotoya intimement le Seigneur incarné en Jésus Christ, c'est Jean, le "disciple bien-aimé".
Il est celui qui a le mieux exprimé l'unité de Dieu au travers du Père et du Fils parce qu'il a probablement le mieux écouté et compris Jésus, notamment quand celui-ci affirmait :
« Moi et le Père nous sommes un. » (Jean 10.30)
Est-ce à dire que les autres apôtres étaient moins proches ?
Ou plutôt qu'ils étaient investis d'autres missions, correspondant mieux à leurs personnalités, pour transmettre autrement la Parole de Dieu.
Les Quatre Evangiles ne ciblent pas les mêmes lecteurs, certains seront plus réceptifs aux écrits de Jean, les autres préfèreront Luc, Marc ou Matthieu.
D'autres lecteurs seront très sensibles aux Actes des Apôtres ou aux épîtres de Paul.
Certains seront fascinés par le Livre de l'Apocalypse ... ou admiratifs devant la puissance des messages du Livre de la Genèse.
Mais quoi qu'il en soit, ce sera la Parole de Dieu qui fera battre nos cœurs.
Abraham avait ri intérieurement quand Elohim lui annonça la naissance prochaine d'Isaac :
« Il rit et dit en son cœur :
Un fils naîtrait à un centenaire ?
Et Sarah, une nonagénaire, lui donnerait naissance ? »
(Genèse 17.17)
Sarah réagit de même (Genèse 18.12).
Mais le moment venu, après l'intervention divine, le temps du rire et du doute a laissé la place au temps de la joie et des louanges avec la naissance d'Isaac.
Car JHVH avait visité Sarah comme il l'avait dit ...