Traduction Louis Segond 1910
1 Sur Moab. Ainsi parle l’Eternel des armées, le Dieu d’Israël : Malheur à Nebo, car elle est ravagée ! Kirjathaïm est confuse, elle est prise ; Misgab est confuse, elle est brisée.
2 Elle n’est plus, la gloire de Moab ; A Hesbon, on médite sa perte : Allons, exterminons-le du milieu des nations ! Toi aussi, Madmen, tu seras détruite ; L’épée marche derrière toi.
3 Des cris partent de Choronaïm ; C’est un ravage, c’est une grande détresse.
4 Moab est brisé ! Les petits font entendre leurs cris.
5 Car on répand des pleurs à la montée de Luchith, Et des cris de détresse retentissent à la descente de Choronaïm.
6 Fuyez, sauvez votre vie, Et soyez comme un misérable dans le désert !
7 Car, parce que tu t’es confié dans tes oeuvres et dans tes trésors, Toi aussi, tu seras pris, Et Kemosch s’en ira en captivité, Avec ses prêtres et avec ses chefs.
8 Le dévastateur entrera dans chaque ville, Et aucune ville n’échappera ; La vallée périra et la plaine sera détruite, Comme l’Eternel l’a dit.
9 Donnez des ailes à Moab, Et qu’il parte au vol ! Ses villes seront réduites en désert, Elles n’auront plus d’habitants.
10 Maudit soit celui qui fait avec négligence l’oeuvre de l’Eternel, Maudit soit celui qui éloigne son épée du carnage !
11 Moab était tranquille depuis sa jeunesse, Il reposait sur sa lie, Il n’était pas vidé d’un vase dans un autre, Et il n’allait pas en captivité. Aussi son goût lui est resté, Et son odeur ne s’est pas changée.
12 C’est pourquoi voici, les jours viennent, dit l’Eternel, Où je lui enverrai des gens qui le transvaseront ; Ils videront ses vases, Et feront sauter ses outres.
13 Moab aura honte de Kemosch, Comme la maison d’Israël a eu honte De Béthel, qui la remplissait de confiance.
14 Comment pouvez-vous dire : Nous sommes de vaillants hommes, Des soldats prêts à combattre ?
15 Moab est ravagé, ses villes montent en fumée, L’élite de sa jeunesse est égorgée, Dit le roi, dont l’Eternel des armées est le nom.
16 La ruine de Moab est près d’arriver, Son malheur vient en grande hâte.
17 Lamentez-vous sur lui, vous tous qui l’environnez, Vous tous qui connaissez son nom ! Dites : Comment ce sceptre puissant a-t-il été brisé, Ce bâton majestueux ?
18 Descends du séjour de la gloire, assieds-toi sur la terre desséchée, Habitante, fille de Dibon ! Car le dévastateur de Moab monte contre toi, Il détruit tes forteresses.
19 Tiens-toi sur le chemin, et regarde, habitante d’Aroër ! Interroge le fuyard, le réchappé, Demande : Qu’est-il arrivé ? -
20 Moab est confus, car il est brisé. Poussez des gémissements et des cris ! Publiez sur l’Arnon Que Moab est ravagé !
21 Le châtiment est venu sur le pays de la plaine, Sur Holon, sur Jahats, sur Méphaath,
22 Sur Dibon, sur Nebo, sur Beth-Diblathaïm,
23 Sur Kirjathaïm, sur Beth-Gamul, sur Beth-Meon,
24 Sur Kerijoth, sur Botsra, Sur toutes les villes du pays de Moab, Eloignées et proches.
25 La force de Moab est abattue, Et son bras est brisé, Dit l’Eternel.
26 Enivrez-le, car il s’est élevé contre l’Eternel ! Que Moab se roule dans son vomissement, Et qu’il devienne aussi un objet de raillerie !
27 Israël n’a-t-il pas été pour toi un objet de raillerie ? Avait-il donc été surpris parmi les voleurs, Pour que tu ne parles de lui qu’en secouant la tête ?
28 Abandonnez les villes, et demeurez dans les rochers, Habitants de Moab ! Soyez comme les colombes, Qui font leur nid sur le flanc des cavernes !
29 Nous connaissons l’orgueil du superbe Moab, Sa hauteur, sa fierté, son arrogance, et son coeur altier.
30 Je connais, dit l’Eternel, sa présomption et ses vains discours, Et ses oeuvres de néant.
31 C’est pourquoi je gémis sur Moab, Je gémis sur tout Moab ; On soupire pour les gens de Kir-Hérès.
32 Vigne de Sibma, je pleure sur toi plus que sur Jaezer ; Tes rameaux allaient au delà de la mer, Ils s’étendaient jusqu’à la mer de Jaezer ; Le dévastateur s’est jeté sur ta récolte et sur ta vendange.
33 La joie et l’allégresse ont disparu des campagnes Et du pays de Moab ; J’ai fait tarir le vin dans les cuves ; On ne foule plus gaîment au pressoir ; Il y a des cris de guerre, et non des cris de joie.
34 Les cris de Hesbon retentissent jusqu’à Elealé, Et ils font entendre leur voix jusqu’à Jahats, Depuis Tsoar jusqu’à Choronaïm, Jusqu’à Eglath-Schelischija ; Car les eaux de Nimrim sont aussi ravagées.
35 Je veux en finir dans Moab, dit l’Eternel, Avec celui qui monte sur les hauts lieux, Et qui offre de l’encens à son dieu.
36 Aussi mon coeur gémit comme une flûte sur Moab, Mon coeur gémit comme une flûte sur les gens de Kir-Hérès, Parce que tous les biens qu’ils ont amassés sont perdus.
37 Car toutes les têtes sont rasées, Toutes les barbes sont coupées ; Sur toutes les mains il y a des incisions, Et sur les reins des sacs.
38 Sur tous les toits de Moab et dans ses places, Ce ne sont que lamentations, Parce que j’ai brisé Moab comme un vase qui n’a pas de prix, Dit l’Eternel.
39 Comme il est brisé ! Poussez des gémissements ! Comme Moab tourne honteusement le dos ! Moab devient un objet de raillerie et d’effroi Pour tous ceux qui l’environnent.
40 Car ainsi parle l’Eternel : Voici, il vole comme l’aigle, Et il étend ses ailes sur Moab.
41 Kerijoth est prise, Les forteresses sont emportées, Et le coeur des héros de Moab est en ce jour Comme le coeur d’une femme en travail.
42 Moab sera exterminé, il cessera d’être un peuple, Car il s’est élevé contre l’Eternel.
43 La terreur, la fosse, et le filet, Sont sur toi, habitant de Moab ! Dit l’Eternel.
44 Celui qui fuit devant la terreur tombe dans la fosse, Et celui qui remonte de la fosse se prend au filet ; Car je fais venir sur lui, sur Moab, L’année de son châtiment, dit l’Eternel.
45 A l’ombre de Hesbon les fuyards s’arrêtent épuisés ; Mais il sort un feu de Hesbon, Une flamme du milieu de Sihon ; Elle dévore les flancs de Moab, Et le sommet de la tête des fils du tumulte.
46 Malheur à toi, Moab ! Le peuple de Kemosch est perdu ! Car tes fils sont emmenés captifs, Et tes filles captives.
47 Mais je ramènerai les captifs de Moab, dans la suite des temps, Dit l’Eternel. Tel est le jugement sur Moab.
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Traduction œcuménique de la Bible
1. Pour Moab : Ainsi parle le SEIGNEUR de l'univers, le Dieu d'Israël : Quel malheur pour Nébo, elle est dévastée ! Couverte de honte, Qiryataïm est prise. La citadelle, couverte de honte, s'effondre ;
2. finie, la renommée de Moab ! A Heshbôn, on fait des plans funestes contre elle : Allons, supprimons cette nation ! Toi aussi, Madmén, tu es réduite au silence, l'épée te poursuit.
3. Des appels au secours viennent de Horonaïm, ravage et grand désastre !
4. Moab est brisée, ses petits font entendre de grands cris.
5. La montée de Louhith, on la gravit tout en pleurs. A la descente de Horonaïm, on entend des appels venant du désastre.
6. Fuyez ! sauve qui peut ! Vous devenez comme Aroër dans le désert.
7. Parce que tu te confies en tes efforts et tes trésors, tu es prise. Kemosh part en exil, ses prêtres et ses chefs tous ensemble.
8. Le dévastateur envahit toute ville, aucune n'y échappe. La vallée disparaît, le plateau est saccagé. C'est ce que dit le SEIGNEUR :
9. Erigez un monument funéraire à Moab, elle n'est plus que ruines. Ses villes deviennent des lieux désolés, elles sont vidées de leurs habitants.
10. Maudit celui qui fait l'œuvre du SEIGNEUR avec mollesse. Maudit celui qui refuse le sang à son épée.
11. Moab était tranquille depuis son jeune âge, il reposait sur sa lie, n'ayant jamais été transvasé – autrement dit, il n'était jamais allé en exil. Aussi a-t-il conservé son goût, et son bouquet est-il intact.
12. Eh bien ! des jours viennent – oracle du SEIGNEUR – où je vais lui envoyer des transvaseurs avec ordre de les transvaser, de vider leurs récipients et de fracasser leurs jarres.
13. Moab rougira de Kemosh comme les gens d'Israël ont rougi de Béthel, leur sécurité !
14. Comment osez-vous dire : « Nous sommes des héros, des soldats faits pour le combat ? »
15. Le dévastateur de Moab monte à l'attaque de ses villes : sa jeunesse d'élite va descendre à la boucherie – oracle du Roi qui a pour nom : le SEIGNEUR de l'univers.
16. La ruine de Moab est imminente, le malheur va fondre sur lui.
17. Exprimez-lui vos condoléances vous tous, ses voisins, ses intimes, dites : Comment ! elle est brisée cette puissance implacable ! le pouvoir magnifique !
18. Descends de ta gloire, et demeure assoiffée, population de Divôn ; le dévastateur de Moab monte à l'attaque contre toi, il détruit tes forteresses.
19. Poste-toi sur le chemin et fais le guet, population de Aroër. Interroge fuyards et rescapés : que s'est-il passé ?
20. Moab, couvert de honte, s'est effondré. Hurlez ! Appelez au secours ! Publiez sur l'Arnôn : Moab est dévasté.
21. Le jugement vient sur le pays du plateau, sur Holôn, Yahça, Méfaath,
22. Divôn, Nébo, Beth-Divlataïm,
23. Qiryataïm, Beth-Gamoul, Beth-Méôn,
24. Qeriyoth, Boçra, bref : toutes les villes du pays de Moab, lointaines et proches.
25. Moab a perdu toute sa vigueur, son bras est brisé – oracle du SEIGNEUR.
26. Enivrez-le, puisqu'il s'est fait plus grand que le SEIGNEUR. Le voilà qui se débat dans sa vomissure… A son tour d'être objet de risée !
27. N'est-il pas vrai qu'Israël est devenu pour toi un objet de risée ? L'as-tu trouvé parmi les voleurs pour que, chaque fois que tu en parles, ce soit avec des hochements de tête ?
28. Quittez les villes et demeurez dans les rochers, habitants de Moab. Soyez comme des colombes qui construisent leur nid dans des endroits inaccessibles, à l'entrée d'un gouffre.
29. L'avons-nous entendu, l'orgueil de Moab ! Comme il était orgueilleux ! Quelle insolence ! quel orgueil ! Quelle arrogance ! quelle suffisance !
30. Je connais sa présomption – oracle du SEIGNEUR –, l'inconsistance de son bavardage, l'inconsistance de ce qu'ils font.
31. Aussi, je hurle à cause de Moab. J'appelle au secours pour Moab tout entier. Je gémis sur les gens de Qir-Hèrès.
32. Plus que pour Yazér, je pleure pour toi, vigne de Sivma. Tes pousses s'étendent au-delà de la mer, elles atteignent Yazér. Le dévastateur tombe sur ta récolte et ta vendange.
33. Finie, la joie délirante dans le vignoble et la campagne de Moab ! Je taris le vin dans les cuves : finis, les cris qui accompagnaient le foulage !
34. Les appels au secours de Heshbôn, on les entend jusqu'à Eléalé ; leur voix porte jusqu'à Yahça, de Çoar jusqu'à Horonaïm, Eglath-Shelishiya, car même les eaux de Nimrim sont devenues un lieu désolé.
35. Je fais disparaître en Moab – oracle du SEIGNEUR – ceux qui, dans les hauts lieux, font monter des holocaustes et brûlent des offrandes en l'honneur de leurs dieux.
36. Aussi mon cœur sanglote sur Moab, comme sanglotent des flûtes ; mon cœur sanglote sur les gens de Qir-Hèrès, comme sanglotent des flûtes ; ils périssent à cause des gains qu'ils ont réalisés.
37. Aussi toute tête est tondue et toute barbe rasée ; toutes les mains sont tailladées et tous les reins couverts de sacs ;
38. sur toutes les terrasses des maisons de Moab et sur les places, tout n'est que lamentations : je casse Moab comme un objet qui ne plaît pas – oracle du SEIGNEUR.
39. Comment ! il s'est effondré ! hurlez ! Comment ! de honte, Moab tourne le dos ! Moab provoque rire et stupeur chez tous ses voisins.
40. Ainsi parle le SEIGNEUR : C'est comme un vautour qui plane, et qui déploie ses ailes sur Moab.
41. Qeriyoth est prise et Meçadoth conquise. Le cœur des vaillants de Moab sera, ce jour-là, comme le cœur d'une femme en travail.
42. Moab, saccagé, n'est plus un peuple parce qu'il s'est fait plus grand que le SEIGNEUR.
43. Frayeur, fosse, filet, pour vous, habitants de Moab ! – oracle du SEIGNEUR.
44. Celui qui fuit devant la Frayeur tombe dans la fosse. Celui qui remonte de la fosse est pris dans le filet. Oui, je fais venir sur elle, sur Moab, l'année où il lui faudra rendre compte – oracle du SEIGNEUR.
45. A l'ombre de Heshbôn, font halte des fuyards épuisés. Mais un feu jaillit de Heshbôn, une flamme du palais de Sihôn. Il dévore les tempes de Moab, le crâne des tapageurs.
46. Quel malheur pour toi, Moab ! Le peuple de Kemosh est perdu. Tes fils sont emmenés captifs, et tes filles prisonnières.
47. Mais, dans la suite des temps, je restaurerai Moab – oracle du SEIGNEUR. Ici s'arrête le procès de Moab.
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Commentaires du chapitre 48
48.1 à 48.47 : Le jugement de Moab
Après l'Egypte et les Philistins, le jugement des nations se poursuit avec Moab.
Dans la Bible, Moab est le fils que la fille aînée de Lot conçut avec son père (Genèse 19.37) après l'avoir ennivré.
Une conception incestueuse qui fait peser sur la descendance, les Moabites, une potentielle malédiction.
Par la suite, l'hostilité des Moabites envers les Israélites va être manifeste.
Balak fils de Zippor, était roi de Moab.
Les Israélites campaient dans les plaines de Moab, à l'est du Jourdain.
Balak, ainsi que les anciens de Moab et de Madian, décidèrent de faire appel au prophète Balaam pour maudire les fils d'Israël (Nombres 22).
Mais au lieu de les maudire, le prophète les a bénis (Nombres 23).
Demeurés au contact des Moabites, les Israélites vont être détournés du Seigneur du fait de leurs relations :
« Israël demeurait à Sittim ; et le peuple commença à se livrer à la débauche avec les filles de Moab.
Elles invitèrent le peuple aux sacrifices de leurs dieux ; et le peuple mangea, et se prosterna devant leurs dieux.
Israël s'attacha à Baal-Peor, et la colère de l'Eternel s'enflamma contre Israël. » (Nombres 25.1-3)
Moïse va devoir intervenir.
Tout comme Jérémie, le prophète Esaïe a évoqué les menaces frappant Moab :
« On monte au temple, à Divôn, sur les hauts lieux pour y pleurer. Sur le Nébo et à Madaba, Moab se lamente.
Toutes les têtes sont rasées, toutes les barbes sont coupées.
Dans les rues, on revêt le sac. Sur les toits et sur les places, tout le monde se lamente et se répand en larmes.
Heshbôn et Eléalé poussent des cris, on les entend jusqu’à Yahça.
Aussi les soldats de Moab poussent-ils des clameurs et leur âme est sans courage. » (Esaïe 15.2-4)
Moab s'était montré agressif envers Israël, il va être déchu.
« Nous avons appris l’orgueil extrême de Moab, son arrogance, son orgueil, sa démesure, ses vaines prétentions.
Et maintenant Moab sur Moab se lamente, ils se lamentent tous. Sur les gâteaux de raisin de Qir-Harèseth, ils gémissent, consternés.
Car les campagnes de Heshbôn dépérissent, et les vignes de Sivma dont le vin assommait les maîtres des nations.
Elles s’étendaient jusqu’à Yazér, s’égaraient dans le désert et leurs sarments s’étendaient au-delà de la mer.
Et maintenant je pleure avec Yazér sur les vignes de Sivma. Je vous arrose de mes larmes, Heshbôn et Eléalé, car sur vos vendanges et vos récoltes les cris de joie ont cessé.
La joie et l’allégresse ont disparu des coteaux et dans les vignes, plus de jubilation, plus d’acclamation.
On ne presse plus le vin dans les cuves, les cris de joie ont cessé.
Comme la harpe, mes entrailles frémissent sur Moab et mon cœur sur Qir-Hèrès.
On verra Moab se traîner vers les hauts lieux, aller supplier dans son sanctuaire : il n’y pourra rien.
Telle est la parole que le Seigneur a prononcée sur Moab depuis longtemps. » (Esaïe 16.6-13)
Les sources historiques relatives à Moab sont pauvres.
Moab est le nom historique d'une région montagneuse de Jordanie
Celle-ci s'étend le long de la côte est de la mer Morte.
Le petit royaume de Moab apparaît à l'âge du fer.
Il existe aux côtés des royaumes d'Israël, de Juda et d'Ammon.
Il tombe sous la domination assyrienne au VIIIe siècle avant Jésus Christ.
L'histoire de ce royaume est mal connue car il a laissé peu de traces.
La découverte archéologique la plus célèbre en relation avec Moab est la stèle de Mesha.
Elle décrit la victoire moabite sur un des fils d'Omri, monarque de Samarie.
En dehors de la Bible et de la stèle de Mésha, les principales données historiques reposent sur de brèves mentions dans les sources assyriennes.
Moab a disparu, mais nous lisons cette conclusion :
« Dans la suite des temps, je restaurerai Moab. » (verset 47)
2500 ans se sont écoulés et les Moabites se sont noyés dans la masse des peuples.
Ils ont cependant une descendance au travers de Ruth, une moabite, une des rares femmes dont le nom est constitutif d'un livre biblique.
« Boaz prit Ruth, qui devint sa femme, et il alla vers elle. L'Eternel permit à Ruth de concevoir, et elle enfanta un fils. » (Ruth 4.13)
Ce fils, fut béni à sa naissance.
« Et elles l'appelèrent Obed. Ce fut le père d'Isaï père de David. » (Ruth 4.17)
Nous retrouvons ensuite le fils de Ruth la moabite dans la généalogie de Jésus :
« Boaz engendra Obed de Ruth ; Obed engendra Isaï ; Isaï engendra David. » (Matthieu 1.5-6)
Seront ainsi restaurés, dans le Nom de Jésus Christ, tous les descendants de tous les peuples qui auront eut foi dans le Messie.
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