La densité moyenne de la terre est évaluée à 5,5.
Le plus dense se trouve au centre : c'est le noyau fer-nickel avec une densité évaluée à 12.
Autour, se sont amassés des éléments moins denses constituant le manteau évalué en moyenne à 4,5.
Au-dessus, se sont formées les croûtes continentales et océaniques respectivement d'une densité de 2,7 et 2,9.
L'eau, avec une densité de 1, s'est stabilisée après la création de la terre sur sa périphérie.
Pour compléter cette superposition résultant de la densité des composants, n'oublions pas l'élément gazeux, le moins dense, avec l'atmosphère.
La tectonique des plaques a contribué à la mise en place des différents continents.
Mais à la lecture de la Genèse, il semble qu'une sorte de supercontinent ait tout d'abord émergé.
Les recherches scientifiques ne contredisent pas cette hypothèse.
Des noms ont été donnés à ces supercontinents qui se seraient succédés dans les temps anciens.
Vaalbara ~ Ur ~ Kenorland ~ Columbia ~ Rodinia ~ Pannotia ~ Pangée...
Comment ne pas être interpellé par le nom donné à l'un de ceux-ci : "Ur" ?
Les scientifiques pensent que celui-ci était à sa formation l'unique continent de son époque, bien qu'étant plus petit que l'Australie actuelle.
Mais pour le lecteur de la Bible, le nom de "Ur" évoque cette cité de Mésopotamie dont Abram est issu.
C'est après avoir reçu pour directive de quitter son pays natal - Ur en Chaldée - que Abram devient Abraham ce qui signifie :
"Père d'une multitude de nations."
Tout un programme !
Une programmation comparable à celle que Dieu le Père a mise en œuvre quand Il ordonna :
« Que la terre végète de la végétation ; l'herbage portant semence ; l'arbre du fruit, faisant du fruit selon les espèces, ayant leur semence en eux, sur la terre. » (Genèse 1.11)
"Végéter de la végétation" est la traduction fidèle du texte hébreu... un peu lourde, certes, mais elle exprime une réalité.
"Végéter", dans le langage courant, c'est avoir une faible croissance, c'est avancer lentement.
Et c'est bien ainsi que fonctionne le règne végétal depuis des centaines de millions d'années.
Le cycle de la reproduction végétale ainsi définit allait permettre à une multitude d'espèces de couvrir l'ensemble des continents pour nourir ultérieurement une multitude de nations.