Livre de LA GENESE ... Etudes et commentaires de la Bible


Sur les monts Ararat ...

« Alors l'arche s'est posée sur les monts Ararat

à la septième lunaison, le dix-septième jour de la lunaison. »

(Genèse 8.4)

L'arche de Durupinar


Le Mont Ararat, appelé aussi monts d'Ararat ou montagne d'Ararat pour désigner l'ensemble du massif, est situé en Turquie, à proximité de l'Iran et de l'Arménie.

Ce volcan qui culmine à 5 137 mètres est couvert de neiges éternelles et devait être perçu sous l'Antiquité dans le Proche-Orient comme le plus haut sommet du monde connu.

Il faut se déplacer de plusieurs centaines de kilomètres plus au nord pour trouver un sommet plus élevé, vers le Caucase, avec l'Elbrouz qui culmine à 5 642 mètres d'altitude.

Si l'on cherche la signification du mot Ararat, on trouve cette traduction : "le fléau est renversé".

Le Déluge était un fléau, et c'est donc dans les monts Ararat que Noé a pu constater que le fléau était bien terminé.

Lorsque l'Arche de Noé s'échoue, il n'est pas écrit qu'elle s'est arrêtée sur le sommet du Mont Ararat, ce qui est d'ailleurs préférable pour les passagers de l'Arche qui ne furent pas exposés aux rigueurs d'un sommet situé à plus de 5 000 mètres d'altitude.

Pour permettre à toutes les espèces embarquées de survivre en sortant de l'Arche, il fallait qu'elles soient libérées à une altitude viable.

Pourtant certains considèrent qu'il y aurait des traces de l'Arche en très haute altitude sous forme de restes en bois.

Mais ce genre de découvertes sont le plus souvent contestées.

Ce qui n'est pas contestable, et facilement accessible, donc vérifiable, c'est la structure en forme d'arche qui se trouve sur le site de Durupinar, à 22 kilomètres au sud du grand Ararat (voir photo ci-dessus).

Cette formation rocheuse atypique évoque la coque d'un bateau ...

Au mois de mai 1948, de fortes pluies combinées à trois séismes ont dévoilé la formation en la débarrassant de sa boue qui la recouvrait depuis une époque indéterminée.

Après observation, le gouvernement turc fut informé de cette découverte.

Une délégation d'archéologues examina le site en septembre 1960. Après deux jours passés à creuser et à dynamiter à l'intérieur de cette formation à l'allure de bateau, l'équipe fut déçue de ne trouver que de la terre et des rocs.

Espéraient-ils donc trouver le livre de bord de Noé enfoui sous la terre ?

Un communiqué officiel indiqua que le site était uniquement le fruit d'un caprice de la nature, sans intervention humaine.

Le site est ensuite resté ignoré jusqu'en 1977, lorsqu'il fut redécouvert et aménagé par l'explorateur et archéologue Ron Wyatt.

Ce dernier passa les années 1980 à essayer d'intéresser d'autres personnes au site, sans grand succès.

Mais le site présente l'avantage d'être aisément accessible ... il est de ce fait devenu une attraction touristique que les guides locaux présentent comme un vestige de l'Arche de Noé ... moyennant quelques rétributions.

Evidemment, il serait beaucoup plus édifiant de découvrir des restes en bois ou toutes autres traces directement compatibles avec le message biblique.

Mais la volonté de Dieu, lorsqu'elle se révèle, est beaucoup plus subtile ...

Faut-il établir un rapport entre cette découverte, en mai 1948, et la renaissance de l'Etat d'Israël le même mois ?

Car le Créateur a attendu bien des siècles pour sortir de la boue ce caprice de la nature qui est sans équivalent par ailleurs sur terre mais qui, comme par hasard, se trouve sur les pentes du massif de l'Ararat conformément au message de la Genèse.

Du fait qu'il soit composé de roches, ce caprice de la nature représentant l'Arche a probablement non pas quelques millénaires d'existence ... mais des millions d'années.

Mais qu'est-ce que le temps pour notre Dieu ... Créateur du temps ?

Et n'est-il pas possible au Créateur de l'Univers d'avoir bâti ce massif rocheux en forme d'Arche sur le lieu même où Noé construisait un autel (Genèse 8.20) pour célébrer la renaissance de la vie sur terre ?

Comme souvent, Dieu se manifeste par des "signes".

Et c'est par la compréhension de ces signes, interprêtés par l'humain avec le regard de la foi, que les signes deviennent des manifestations de la volonté céleste.

Sur le site de Durupinar, Dieu nous a légué mieux que de vieux morceaux de bois qui auraient pu être extraits de l'Arche de Noé.

Il a façonné une sculpture grandeur nature à l'image de cette Arche dans laquelle Noé a pris place.

De vieux morceaux de bois auraient résisté quelques milliers d'années à l'épreuve du temps.

Mais l'œuvre de Dieu, taillée dans le roc, appelée à durer des millions d'années, est l'expression même de l'éternité de son Créateur.

< < < Retour au sommaire < < < 65-GEN 8.4 > > > La colombe et l'olivier > > >

Visiteurs du site


Traduction interlinéaire
de la Genèse

Chapitre 8 ~ Versets 8.3 à 8.13

3. Et les eaux se retirèrent de la terre, en va-et-vient puis les eaux s'apaisèrent au bout de cent cinquante jours.

4. Alors l'arche s'est posée sur les monts Ararat à la septième lunaison, le dix-septième jour de la lunaison.

5. Les eaux allèrent en diminuant jusqu’à la dixième lunaison. À la dixième, le premier de la lunaison, les sommets des montagnes apparurent.

6. Et c'est au terme de quarante jours que Noah ouvrit le hublot de l'arche qu’il avait fait.

7. Et il envoya le corbeau qui s'en est allé, bien loin, puis s'en est retourné car les eaux n'avaient pas séché sur la terre.

8. Puis il a envoyé la colombe depuis sa place, pour voir si les eaux avaient diminué sur les faces du sol.

9. Mais la colombe ne trouva pas où poser la plante de sa patte. Elle est revenue vers lui, vers l'arche, car les eaux étaient sur les faces de toute la terre. Alors il a étendu sa main pour la prendre et l'amener à lui, dans l'arche.

10. Et il attendit encore sept autres jours puis renvoya la colombe hors de l'arche.

11. La colombe est revenue vers lui en soirée et voici : une feuille arrachée d'un olivier dans le bec ! Ainsi Noah su que les eaux avaient diminué sur la terre.

12. Et il attendit encore sept autres jours et renvoya la colombe qui, cette fois, ne revint plus vers lui.

13. Et il advint, en l’an six cent un, premier jour de la première lunaison, que les eaux furent drainées de la terre. Alors Noah écarta le toit de l'arche puis il regarda et voici : les faces du sol étaient drainées.